LA VENTILATION : technicité et évolutivité des compétences

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Technicité :

Du fait des nouvelles normes et exigences amenées par la transition énergétique, l’étanchéité des bâtiments entraîne des besoins toujours plus sophistiqués en matière de ventilation. En France, une maison neuve sur deux ne respecte pas les exigences réglementaires en matière de débit d’air. C’est ainsi qu’un nouveau métier de « ventiliste » est en train de se développer et de se qualifier.

Les compétences du ventiliste couvrent tous les systèmes de ventilation qui permettent de régler les débits d’extraction en fonction de la qualité de l’air : VMC simple flux, VMC double flux, extraction de l’air vicié dans le bâtiment, et entrées d’air frais. Elles nécessitent de maîtriser les dimensionnements des installations, les mesures de débit, le «free cooling » (sur-ventilation nocturne), le confinement de l’atmosphère, etc. C’est un métier qui évolue très vite, en parallèle de l’innovation technologique du secteur.

Evolutivité :

Les réseaux d’air ont besoin d’une étanchéité maximale, sinon il peut y avoir des pertes de débit allant jusqu’à 30 %. Le ventiliste devient peu à peu un métier à part entière, proche du chauffagiste et du climaticien.

L’évolution des techniques veut que ces systèmes de ventilation génèrent progressivement les apports en froid dans les bâtiments, et donc rejoignent les exigences des climatisations. De même, les préoccupations autour de la qualité de l’air intérieur amènent à sophistiquer les mesures de la pollution, avec les problématiques de l’évacuation des polluants, et de l’évitement de leur entrée. Bref, des pans entiers s’ouvrent aux besoins de compétences des nouveaux ventilistes.

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