2015, une année de transition

Alors que le contexte économique se durcit pour les entreprises du bâtiment, la réforme de la formation continue qui s’applique depuis le 1er janvier 2015, marque une rupture avec les pratiques antérieures.

Le 1er semestre se caractérise par un manque de visibilité dans les affaires et une trésorerie tendue dans les entreprises. Les clients et prospects doivent trancher dans leurs priorités pour nous recevoir dans le cadre d’entretiens de conseil. La prospection téléphonique obtient donc un volume d’entretiens plus restreint cette année. Aussi, on constate une activité formation ralentie au sein des entreprises au cours du 1er semestre. Constructys, OPCA de la Construction, qui opère pour les entreprises affiliées au BTP, est contraint de mettre en oeuvre cette réforme, au pas de course. Elle offre peu de visibilité sur les financements possibles. Au niveau national, les partenaires sociaux du BTP tardent à aboutir à des accords sur le champ de la formation. La contribution conventionnelle (de 0.20 % de la masse salariale pour le Bâtiment), enjeu de longues négociations, ne verra le jour qu’au 2ème semestre 2015.

Celle-ci permettra de financer d’avantage de formations obligatoires liées à la prévention sécurité et à l’obtention de certifications indispensables pour conserver ses marchés. Difficulté identique pour rendre ces actions éligibles à l’inventaire, et donc au CPF (Compte Personnel de formation). Le système est en panne.

L’OPCA doit se réinventer pour maintenir son activité de conseil et de financement, tout en collectant moins de fonds de la part des entreprises (l’obligation passe de 1.6 % à 1 % de la masse salariale globale). Une partie de ces fonds est affectée à des actions de soutien à l’emploi, une partie au Compte Personnel de Formation (CPF) détenu par chaque salarié, mobilisable sur des actions certifiantes, qui ne correspondent pas toujours aux préoccupations des entreprises. Ce qui reste pour soutenir les projets des entreprises est souvent perçu comme insuffisant. Pourtant, il s’agit de la nouvelle donne avec laquelle nous apprenons tous à composer.

Afortech et le GCCP se mobilisent pour inciter les entreprises à maintenir leur engagement formation et accompagnent de nombreux projets.

 

AFORTECH, votre allié pour vous accompagner sur vos enjeux liés à vos marchés et optimiser votre investissement formation !

Le 2nd semestre est marqué par un frémissement de reprise d’activité, entraînant en septembre de nombreuses annulations d’inscriptions. Peu à peu la situation se débloque du côté de Constructys, des financements sont proposés aux entreprises sur la base d’un plan annuel de formation et d’une contribution volontaire. Ce nouvel investissement entraine bien souvent des incompréhensions en lien avec des délais de paiement imprécis. Afortech fait face à ce contexte avec persévérance et pédagogie. Afin de maintenir son activité, un travail de fond est engagé pour :

– Renforcer sa compétitivité, accroître la visibilité de la valeur ajoutée apportée à ses clients,

– Conquérir de nouveaux clients, dans d’autres secteurs d’activité, en s’appuyant sur leurs structures syndicales tout en contactant en direct les prospects.

C’est ainsi qu’Afortech a oeuvré pour le secteur de l’étanchéité en proposant ses services et son offre de formation transversale à la CSFE, puis en créant une offre de formation technique dédiée, en lien avec de nouveaux partenaires formateurs experts du domaine. Celle-ci sera visible dès le 1er semestre 2016. Concernant le secteur de l’électricité, l’opportunité de reprise d’Aforelec a été longuement étudiée. Finalement, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire, il a été décidé de porter différemment l’offre électricité, en lien avec les partenaires de l’éco-campus. L’offre est en cours de construction et devrait voir le jour dès 2016.

En parallèle, nous nous sommes tournés vers d’autres acteurs de la construction tels que :

– le Syntec ingénierie pour conquérir les bureaux d’études,

– le SERCE pour les grandes entreprises d’électricité et de génie climatique