2019,  l’année de la Transformation Numérique d’Afortech

Afortech lance une Stratégie Digitale ambitieuse

Le digital learning offre de nouvelles modalités pédagogiques auxquelles les Organismes de Formation doivent s’adapter : ce n’est un secret pour personne. En effet, les usages évoluent très vite au sein des entreprises, … et chez les particuliers eux-mêmes :  aussi vite que les nouvelles technologies. Utiliser internet pour se former où et quand on veut, faire de son smartphone son outil de formation pendant les temps dits « improductifs », partager ses savoirs sur les réseaux collaboratifs avec la « communauté apprenante » d’un même parcours, … bref toutes ces pratiques inondent aujourd’hui notre quotidien.

Mais cela va même au-delà dans le digital : la gamme des approches pédagogiques se diversifient. On parle de formation multimodale,  qui élargit le spectre de l’individualisation : autoformation dirigée, formation en présentiel et/ou à distance, social learning, micro-learning, réalité immersive, formation en situation de travail, ludification, motion design … Pas facile de s’y  retrouver ! Le glossaire ci-contre développe quelques unes de ces notions.

Des parcours digitaux déjà en ligne :

Afortech a donc décidé cette année d’investir dans la formation professionnelle digitale, s’en est donné les moyens, et a commencé à produire des parcours digitaux. Sa stratégie digitale est en train de prendre forme. Voici par exemple quelques exemples de parcours digitaux, pour certains déjà disponibles sur son Campus Digital :

Un parcours sur le sujet : « Sécuriser juridiquement ses marchés de travaux privés ». C’est un cours en  « blended learning », c’est-à-dire mixant 5 modules digitaux denses et pointus et une journée en présentiel de consolidation des acquis, à destination des Dirigeants de TPEs/PMEs, des Directeurs de centres de profit de grands groupes, et de leurs Chargés d’Affaires. Cette formation est précieuse car, à notre connaissance, il n’y a pas d’équivalent sur le marché. Ils y trouveront toutes les réponses aux pièges juridiques qu’ils côtoient au quotidien sur leurs chantiers.

Un premier parcours d’ « Initiation au Chauffage », de 10 petits modules traversant les termes du métier et les principes de base du chauffage. A destination des personnels administratifs et des assistant(e)s, ou bien des professionnels qui commencent leur carrière et rejoignent ces entreprises, ce parcours est déjà disponible sur les étagères du Campus Digital d’Afortech. Il est purement digital et a été développé par Afortech en étroite  collaboration avec Xpair-EFormation.

Ce parcours d’initiation va bientôt voir arriver ses 3 petits frères : un parcours d’« Initiation à la Plomberie / Sanitaire » et un autre d’« Initiation à la Ventilation / Rafraîchissement » vont voir le jour d’ici la fin de l’année. Les contenus seront développés selon la même charte graphique, et l’année prochaine verra sortir celui de l’« Initiation à la Couverture ».

Enfin, un parcours de « Sensibilisation générale à ce que dit la Loi Sapin II » et aux bonnes pratiques anti-corruption à respecter en entreprise est en cours de développement, et sortira également à la fin de cette année. Il sera lui aussi purement digital, et pourra venir en complément d’un second temps orchestré par les entreprises, qui auront entretemps développé leur dispositif interne anti-corruption : cette deuxième étape de formation ou d’information des personnels exposés pourra très bien se faire sous forme de webinaire personnalisé, et de toute autre modalité pédagogique que les entreprises choisiront. Nous sommes à leur disposition pour les aider à la mettre sur pied, de même que les prestations de conseil qu’Afortech peut leur proposer pour les aider à mettre en place leur dispositif interne de conformité à la loi Sapin II : cartographie des risques, grille d’évaluation des tiers, etc.

Quelques termes du digital learning

Digital Learning : on ne parle plus d’e-learning qui offrait souvent une vue linéaire de la formation, mais de digital learning, qui  englobe différentes interactions qui peuvent se combiner entre elles, qu’elles soient numériques ou non. Parmi les dispositifs les plus fréquents, la vidéo, très plébiscitée, mais aussi tous les dispositifs ludiques (quizz interactifs, gamification (serious games, …), réalité immersive) et le Social Learning, qui propose un apprentissage collaboratif avec les autres et par les autres. Enfin les classes virtuelles ou webinaires, où le formateur donne un rendez-vous synchrone et déroule son intervention à distance.

Blended Learning : la formation mixte (ou hybride) est une approche qui combine la formation en présentiel (interaction avec le formateur, travail en sous-groupe autour d’une table…) et la formation à distance (contenu interactif multimédia, classe inversée…). Un parcours est ainsi un mixte de modules de formation asynchrones et d’évènements synchrones. Utiliser les deux modalités en complémentarité permet d’optimiser  les temps « improductifs », c’est-à-dire d’absence à son poste de travail, et de réduire les coûts de déplacement. 

MOOC et SPOC : un MOOC (Massive Open Online Course) est un dispositif de formation en ligne  ouvert  – l’inscription est gratuite – et qui peut supporter un grand nombre d’inscrits. Chaque MOOC s’adresse néanmoins à une cible identifiée ; par exemple un MOOC culinaire peut s’adresser aux personnes qui ne savent pas cuisiner. Il est nécessaire d’y consacrer en moyenne deux à quatre heures par semaine, sur des périodes allant de quatre à huit semaines (pour les MOOCs les plus longs). L’apprenant est libre de s’organiser comme il le souhaite, excepté lors de séances d’échanges synchrones ou de travail en sous-groupe. Le SPOC (Small Private Online Course) est dérivé du MOOC, mais s’adresse à une audience restreinte et privée.

FOAD :  La Formation à Distance est caractérisée par la diversité des situations d’apprentissage proposées  – à l’heure et dans le lieu que souhaite l’apprenant, avec un choix des contenus. On parle d’individualisation de la formation. Le Digital Learning en est une bonne illustration.

Parcours, modules et activités : un parcours numérique ou mixte est ce qui se rapproche le plus d’un cours, au sens traditionnel du terme. C’est le package pédagogique que l’on peut acheter et suivre selon ses modalités particulières. Un parcours est composé de modules, en général une dizaine, chacun d’eux composé d’activités (vidéo, fiche à télécharger, sondage, présentation interactive ou en motion design, quizz d’évaluation…). Ces termes sont la base des composants du digital learning.

LMS : c’est une plateforme de formation, le plus souvent accessible par internet, dédiée au stockage, à l’organisation et à la distribution des parcours pédagogiques, en vu de dispenser des apprentissages ciblés à une communauté d’apprenants (école ou entreprise). La plateforme permet aussi de recueillir les données à des fins administratives ou de reporting.  Afortech a par exemple choisi 360Learning pour créer son « Campus Digital d’Afortech », et rendre ses contenus numériques accessibles à ses clients.

Le Campus Digital d’Afortech a ouvert :

Pour rendre accessible ses parcours digitaux de formation, Afortech a donc mis en place un Campus Digital, à partir duquel les particuliers peuvent acheter directement leurs cours en ligne et s’y inscrire automatiquement. Contacter directement les chargés de cours pour des achats en volume est bien sûr toujours possible. Afortech espère répondre ainsi à vos attentes et à vos besoins. Vous voulez voir ce Campus Digital d’Afortech ? Cliquez ici !

L’interview de Giovanni Monti, Président d’Afortech

Q : En tant que nouveau Président d’Afortech, et que Dirigeant d’une entreprise du Bâtiment (Ent. Fulgoni), pensez-vous qu’une offre complémentaire de cours digitaux peut répondre aux besoins de montée en compétences des professionnels de ces métiers ? Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

R : L’offre de cours digitaux a deux avantages, à mon sens : celui de permettre aux professionnels de dégager du temps plus facilement ; ainsi que celui de faire monter en compétences des collaborateurs de façon plus ciblée sur des aspects de notre métier, comme par exemple l’initiation aux termes de la profession pour les assistant(e)s ou les administratifs de l’entreprise.

Q : Voyez-vous des avantages spécifiques que les Entrepreneurs que vous côtoyez pourront tirer à inscrire certains de leurs collaborateurs à ces formations numériques ? Que diriez-vous à vos pairs pour les convaincre des bénéfices directs que ces parcours connectés peuvent leur apporter ?

R : Les parcours digitaux mobilisent souvent moins de temps, car plus condensés, et sont donc plus faciles à gérer dans les PME. Les coûts de déplacement et d’hébergement sont également moindres. De plus ces modalités pédagogiques « à distance » permettent de cibler de façon plus modulaire et plus individualisée les besoins de formation : cela permet de tirer les professions du Bâtiment vers le haut, en partageant la même expertise, le même langage et donc le même professionnalisme.

Nous ne sommes qu’au début de la formation digitale, et en tant que Président d’Afortech, il me semble majeur qu’Afortech assure sa révolution numérique rapidement, comme il le fait cette année : c’est son challenge  que de délivrer des formations pointues et de qualité pour nos métiers du Bâtiment, en profitant des atouts des nouvelles technologies et en s’adaptant toujours plus aux besoins de nos entreprises. Pour réussir ce virage, Afortech est en train  d’accélérer l’adaptation et l’élargissement de son offre de formation, et d’intégrer au mieux les enjeux de la digitalisation : et c’est très bien !

L’interview de Catherine Saudecerre, Directrice d’Afortech

Q : En tant que Directrice d’Afortech, vous êtes à l’initiative du tournant majeur que vous avez fait prendre cette année à votre organisme de formation : celui d’intégrer à votre catalogue des formations numériques : quelles garanties donnez-vous aux entreprises qui viennent vers vous que ce type de formation est un atout tout aussi intéressant que le présentiel, pour développer les compétences de leurs équipes ?

R : La mixité des modalités pédagogiques, c’est-à-dire la combinaison de journées en présentiel et de séquences digitales, permet d’assouplir et de personnaliser la formation. Le fort turn over des personnels dans le Bâtiment appelle un mode de formation adapté : cette approche pédagogique met à disposition à tout moment et de partout, des parcours ciblés sur leurs besoins. C’est un complément idéal aux modes de formation classiques : cela apporte du contenu facilement accessible, et permet de gagner du temps et d’équilibrer différemment les approches. Par exemple, les parcours peuvent être plus individualisés, plus granulaires, et en même temps se vivre de façon plus collaborative, avec un formateur gérant des forums d’apprenants qui partagent leur montée en compétence. Ce qui était assez ardu auparavant.

Q : Manifestement, vous êtes en train d’investir et de vouloir développer avec vos Formateurs et vos Experts une offre significative en matière de digital learning : est-ce à dire que vous êtes prête à développer des formations sur-mesure pour vos clients qui vous le demanderaient ?

R : Evidemment, c’est dans l’ADN d’Afortech : nous donnons à voir ce que l’on sait faire ; nous mettons à disposition des cours qui peuvent être utiles à tous ; et notre objectif est d’être à l’écoute des petites, moyennes et grandes  entreprises pour proposer des contenus vraiment ciblés, et  des modalités  qui conviennent à nos clients. Nous sommes là pour faire du sur-mesure, et c’est pourquoi nous avons embauché une Chargée de Projets digitaux qui va travailler avec nos Formateurs à développer notre offre digitale.

L’interview de Céline Semaan, Chargée de projets digitaux, Afortech

Q : En tant que pédagogue formée au digital learning, comment décririez-vous les spécificités de l’approche pédagogique que le numérique peut offrir aux apprenants ? Pouvez-vous nous en donner quelques exemples ?

R : La flexibilité est un des atouts majeurs des parcours digitaux, qui permet à la personne de se former quand et où elle le veut. Du coup les rythmes d’apprentissage de l’apprenant peuvent être respectés au plus près. Les contraintes de temps sont moindres, et le stagiaire peut revenir sur les modules qu’il a déjà déroulés. La spécificité du digital, avec son interactivité et sa mise en scène de challenges, augmente l’engagement et la responsabilisation de l’apprenant vis-à-vis de son parcours d’apprentissage. Enfin, l’individuation des parcours est potentiellement accrue : le formateur pourra fournir des compléments d’information adaptés à certains stagiaires, aux moments où ils en ont besoin ; et en faire bénéficier la communauté d’apprenants autour d’un parcours suivi en mode collaboratif.

Q : En termes de conception des cours et d’ingénierie pédagogique, est-ce que le développement des parcours digitaux va révolutionner la manière dont les Formateurs vont devoir concevoir leurs cours ? Et cela signifie-t-il qu’ils vont avoir davantage d’outils pédagogiques à leur portée ?

R : Le digital ouvre le champs des possibles en termes de conception des cours. Il multiplie considérablement les outils pédagogiques à la disposition des Formateurs. Il les aide  à faire correspondre d’autant mieux une modalité  à un objectif pédagogique précis. Cela fait évoluer le rôle du Formateur vers celui de Facilitateur, dont l’un des défis sera de bien évaluer la pertinence du choix des modalités  pédagogiques mises en oeuvre et la prise en compte des individualités. Il devient donc un Facilitateur d’apprentissage, ainsi qu’un Accompagnateur tout au long des parcours, avec le besoin d’une communication réactive et d’une grande interactivité avec son groupe d’apprenants.