Les classes virtuelles, un mode de formation nouveau adapté à la mobilité des professionnels, … et aux contraintes des entreprises !

Avec les nouvelles technologies, le monde des entreprises bouge vite. En parallèle, de nouveaux formats de formation émergent : webinaires, classes virtuelles, digital learning, blended learning, vidéos animées, serious games, chaîne de vidéos d’entreprise, etc. De fait, ces nouveaux modes d’information ou de transmission révolutionnent complètement la façon dont les savoir-faire sont adressés aux professionnels. Mais aussi la manière dont les formateurs enseignent et leurs méthodes pédagogiques.

Ceci dit, d’après les expériences de beaucoup d’entreprises qui s’y sont déjà frottées, beaucoup ont l’air d’y trouver leur  compte : les formateurs qui ont plus d’outils d’animation de leurs classes à disposition ; les apprenants, qui n’ont plus besoin de se déplacer et de passer des journées entières hors de leur environnement de travail pour suivre une formation ; les entreprises, qui optimisent leurs coûts de formation et la productivité de leurs collaborateurs ; et même les organismes de formations qui rentabilisent mieux les différents modules pédagogiques dans lesquels ils ont pu investir. Voyons un peu plus en détail le pourquoi du comment.

Les stagiaires ou apprenants, surtout les jeunes, sont aujourd’hui familiers des applications sur smartphone, tablettes ou ordinateurs : le monde virtuel et numérique est facilement accessible pour eux, si ce n’est même évident. Ils n’auront que peu de réticence à rentrer dans une classe virtuelle, à communiquer avec leurs collègues par « chat », à passer d’une présentation à une vidéo, à un quizz d’émulation ou à un « serious game ». De plus, le format court et ramassé d’une telle classe (souvent autour d’une heure) rend l’accès modulaire à la formation plus attractif.

L’approche pédagogique qu’un formateur doit déployer pour délivrer une heure de cours en classe virtuelle est tout à fait différente du traditionnel présentiel.

Le professeur va devoir devenir un animateur, dont le défi ultime va être de susciter et de maintenir l’intérêt de ses élèves le temps de la session, dans le but qu’ils restent connectés: pour ce faire, il devra véritablement passer par toute la palette des outils qu’un webinaire lui offre pour assurer une interactivité vivante entre lui et sa classe. Il faut maintenir l’intérêt et faire vivre le groupe dans la durée. C’est un critère essentiel de satisfaction et il est rédhibitoire.

On attend du formateur/animateur qu’il maîtrise la pédagogie, la communication, les outils multimédias, et bien sûr, la plateforme de formation à distance. De formateur, il deviendra chef d’orchestre d’une partition qui se joue en virtuel, mais en temps synchrone. De fait ces classes virtuelles permettent un échange à distance en temps réel : tous les participants voient et entendent la même chose au même moment. Challenging !

Les entreprises importantes, ayant des sites répartis sur tout le territoire, devaient jusqu’à maintenant compter avec des coûts de formation non négligeables : le coût du formateur bien sûr, celui des salles, et bien souvent celui tout à fait conséquent des transports et des hébergements des collaborateurs à former. Pour les PMEs, ces coûts étaient relativement tout aussi lourds. Avec pour tous la perte de productivité engendrée par ces jours entiers de collaborateurs n’étant pas à leur poste de travail.

Il est sûr qu’une approche pédagogique plus modulaire permet de bâtir des cursus beaucoup plus intégrables aux contraintes professionnelles : les sessions plus courtes, et surtout que l’on peut suivre de son lieu de travail sans avoir à voyager, sont bien plus faciles à caser dans les agendas.

Bref, les entreprises en viennent à nouer des relations différentes avec les organismes de formation, qui outre une  prestation pédagogique leur offre aujourd’hui un accompagnement technique de communication et de formation à distance qu’ils coordonnent pour ou avec eux.

Ces nouveaux modes pédagogiques ont le mérite de permettre aux apprenants d’être acteurs de leur professionnalisation. C’est l’apport le plus intéressant de ces nouvelles interactions entre les apprenants et les animateurs. Les apprenants vont pouvoir co-construire ensemble des solutions, partager leurs pratiques, échanger, tisser des liens, constituer des réseaux. Les possibilités sont très nombreuses et permettent d’ajouter une dimension créative à la formation.

Cette possibilité offre aux formés la possibilité de prolonger leur formation par une meilleure intégration de leurs  nouvelles compétences , et elle offre pour la première fois aux organismes de formation l’opportunité de faire de « l’après-formation » une étape à forte valeur ajoutée. La prestation pédagogique devient prestation de conseil, d’accompagnement de l’entreprise, voire de coaching personnalisé.

Enfin, les organismes de formation y voient également leur intérêt : à rentrer dans ces nouvelles technologies, à générer des modules de vidéos, à revisiter leurs cursus pour les rendre plus modulaires, ils deviennent plus capables d’offrir à leurs clients du vrai sur-mesure, tout à fait adapté aux entreprises qui souvent souhaitent co-participer à ces actions de transmission.

En effet, animer, accompagner les groupes, favoriser les échanges entre eux, suivre les formés, faciliter les transferts de compétences, vont constituer un nouvel élément de l’offre de formation d’une part, favoriser la revente de certains modules,  et permettre de développer des réseaux d’autre part.

Bref un nouveau monde pédagogique se dessine : nous rentrons dans l’ère du digital learning et de la formation virtuelle multi-modale, plus personnalisée, mieux adaptée aux besoins, et au final au business model plus intéressant pour tous !

Contactez Afortech pour envisager avec nous une nouvelle prestation de formation à distance :  renseignez-vous auprès de Catherine Saudecerre, Directrice,  01 40 55 14 25, csaudecerre@afortech.com